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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 03:41

2010-05-21 Uyuni 419

Le 21/05/2010

Il semblerait que nous ayons tous survécu à cette nuit un peu fraîche. Santiago, notre chauffeur nous rassure en nous disant que ce soir, ce sera pire. Bien, la journée peut commencer !

L’altitude ne fait plus des siennes, tout le monde est prêt pour une nouvelle journée dans des paysages dignes de science-fiction. Le petit-déjeuner avalé et les sacs montés sur le toit de la voiture, nous voilà partis en direction du salar de Chiguana. Le soleil s’est levé et commence à nous réchauffer les os. La route est longue et les discussions vont bon train.

2010-05-21 Uyuni 346

Après avoir passé le salar, nous découvrons au loin une belle brochette de volcans, dont le volcan Ollague, encore actif et placé sur la frontière de la Bolivie et le Chili à 5870 mètres d’altitude. Les quelques 4x4 arrivent, d’autres partent, mais tout le monde mitraille l’endroit qui vaut vraiment le coup d’œil.

2010-05-21 Uyuni 408

Des centaines de rochers se dressent avec pour seul point commun, leur couleur dorée. Pour le reste, toutes les formes possibles et imaginables sont représentées.

2010-05-21 Uyuni 443

Allez, vamos, nous avons encore d’autres choses à voir. Nous reprenons la piste, passons par des paysages de no man’s land, esquivons du mieux que possible les ravins pour atteindre la zone des lagunes. Ces lacs salés sont différenciables par leurs couleurs et le premier sur la liste est la laguna canapa. D’un joli bleu laiteux (c’est d’un classique !), tout en longueur, avec ses dépôts de borax visibles aux extrémités et ses quelques flamants roses pour finir le tableau.

2010-05-21 Uyuni 491

C’est toujours aussi beau ! Allez, re-vamos car l’heure du déjeuner approche et i l ne faut pas faire attendre Santiago trop longtemps !

2010-05-21 Uyuni 459

Le deuxième lac sur notre liste est la laguna Hedionda. Encore plus grand que le premier, il est au pied des montagnes. Encore un peu plus de flamants roses que dans l’autre, et aussi un peu plus de monde car chacun se pose pour le pique-nique.

2010-05-21 Uyuni 563

En deux secondes, le repas est monté et nos estomacs se remplissent un peu. Le vent s’est levé mais les 4x4 boliviens peuvent dans ce cas-là servir également de pare-vent !

2010-05-21 Uyuni 532

Troisième sur la liste, la laguna Ramaditas. Sur la route, nous croisons un renard, apparemment habitué des passages quotidiens de voitures. Bien que peureux, il semble attendre le quignon de pain restant du repas. Aussitôt arrivé, aussitôt reparti ! Les animaux ici se fondent à merveille dans le décor de buissons, de roches et de montagnes dorées.

2010-05-21 Uyuni 508

On ne se lasse pas de cette immensité, surtout avec des compagnons de route qui partagent le même plaisir du voyage. Soudain, une petite entrave à ce paysage rocailleux mais platonique. Nous arrivons à l’Arbol de Piedra, l’arbre de pierre également connu sous le nom de Galaxy Cavern.

2010-05-21 Uyuni 666

Des rochers semblent sortir de terre comme des champignons si ce n’est qu’ils auraient pu être dessinés par Dali (à l’encontre des champignons, quoique). Allez, une fois de plus, les photographes font marcher leur imagination pour essayer de restituer ce que donne le site.

2010-05-21 Uyuni 686

2010-05-21 Uyuni 687

Ca y est, nous sommes à présent dans le désert de Siloli, long de 40 kilomètres, il nous permet de faire connaissance avec un nouvel animal du coin. Après les renards, vigognes et flamants roses, voici le lapin des hauts-plateaux : avec ses grandes oreilles, il est appelé le vizcacha.

La route touche à sa fin, nous entrons à présent dans le Parc National Eduardo Avaroa. Après avoir payé son droit d’entrée, nous avons l’immense plaisir de faire connaissance avec notre refuge pour la nuit. Le bâtiment en longueur est plus que sommaire, les WC n’ont pas de chasse d’eau (il faut faire à la mode indonésienne avec son petit seau) et les chambres-dortoirs sont assez glauques. L’électricité n’est mise en marche qu’à partir de 19h et cela pour quelques heures. Bien sûr, toute douche chaude est à proscrire et les couches de vêtements vont s’accumuler car il n’y a pas de chauffage. Mais en a-t-on vraiment besoin ? Nous sommes dans la partie la plus froide du sud du Lipez, à plus de 4000 mètres d’altitude et la température devrait baisser jusqu’à -20°C cette nuit… alors le chauffage, on s’en passe allègrement !

Mais inutile de se lamenter, chacun prend cela avec humour (il en aura fallu de l’humour pendant ces trois jours !) et puis c’est pour les paysages que nous sommes ici.

2010-05-21 Uyuni 739

D’ailleurs, nous profitons des derniers moments à la lumière du jour pour aller nous balader autour de la laguna Colorada, située tout près du bâtiment-dortoir-réfrigérateur. Avec ses eaux rouges provenant de la présence d'algues et de plancton et ses rives bordées de blanc dû à la présence d'un dépôt de minéraux (du borax encore et toujours), ce dernier lac sur la liste est une réussite.

2010-05-21 Uyuni 796

Mais le froid l’emporte et après une bonne heure de marche, nous filons nous réchauffer « psychologiquement » dans la salle à manger commune à tous les groupes qui dorment ici ce soir. Les jeux de cartes vont bon train. Nous nous initions au Yatzi, jeux de dés ne nécessitant l’activité que d’un demi-neurone. C’est parfait, les autres étant de toute façon congelés.

2010-05-21 Uyuni 804

Enfin, le repas arrive et nous avons le privilège de goûter une spécialité bolivienne injustement méconnu : les pâtes à la boliviana. Sachez que ces pâtes ont la particularité d’être trop cuites tout en restant dures. Mais quand il fait -10°C dans la pièce, on fait avec ce qu’on a, on prend des forces pour la nuit qui nous attend et on mange !

Chacun saute ensuite dans son duvet, avec plusieurs couches de vêtements, un bonnet et les quelques couvertures gentiment prêtées par la maison (générosité, quand tu nous tiens). Certain(e)s pousseront même le vice à dormir avec des gants.

Demain, le réveil sera matinal. Qui parviendra à sortir de son lit indemne ?

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 03:14

2010-05-20 Uyuni 215

Le 20/05/2010

Allez, une fois n’est pas coutume, on se lève tôt ce matin et on ferme les yeux en passant devant les toilettes. Nous devons trouver une (bonne) agence avec qui faire notre programme des prochains jours, à savoir un petit voyage de 3 jours/ 2 nuits jusqu’à San Pedro de Atacama au Chili, en passant par le Salar d’Uyuni, le désert et les lagunes voisines.

Les vendeurs nous accostent dans la rue pour nous amener vers leur agence. Un bon nombre de prestataire vend ce tour, mais mieux vaut se méfier car les contrats ne sont pas toujours respectés. Nous tombons sur une enseigne connue (enfin notée sur le guide…). Un dénommé Alberto nous reçoit, nous fait le topo sur son itinéraire, ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas. Un guide-mais-surtout-chauffeur d’une trentaine d’années embauché par la boîte, un 4x4 pas trop mal pour 6 personnes maxi, deux Françaises et deux Sud-Africains déjà dans le convoi. Ok. La proposition de prix, après légère négociation, rejoint les infos que nous avions eues au fil de nos rencontres. Allez, on opte pour ce tour-là.

2010-05-20 Uyuni 120

Nous avons quelques heures devant nous pour nous doucher, prendre un petit-déjeuner et prendre un peu le temps tout simplement en parcourant les étals de marché. Le 4x4 doit passer nous prendre à 10h30, 10h40 maxi.

11h. Toujours pas de 4x4. Quelques minutes plus tard, nous voyons enfin notre véhicule approcher. Deux personnes à bord, les présentations commencent, ce sont deux Suisses. Ah. Nous devons aller chercher deux autres personnes, prendre un peu de nourriture et partir… enfin !

Les deux autres voyageurs sont un couple de Brésiliens (mais où sont passés les Françaises et les Sud-Africains ?). Le 4x4 appartient en fait à une autre entreprise que celle avec qui nous avons pris le tour. Le chauffeur a la cinquantaine bien passée. Rien ne correspond pour l’instant à ce qui était annoncé, re-bienvenue en Bolivie. Espérons que la suite se passe mieux…

2010-05-20 Uyuni 133

Nous filons tout d’abord vers un cimetière de trains tout proche d’Uyuni. Chaque 4x4 dépose son contenu. Nous ne ferons pas le voyage seuls mais ça, nous le savions. Les vieux trains rouillés s’entassent, ouverts, vidés. Les voyageurs prennent la pose devant les engins inanimés. Autour de nous, le désert, à perte de vue.

2010-05-20 Uyuni 124

Allez, on remonte en selle, direction le Salar cette fois. Un petit détour près de Colchani, un village de ramasseurs de sel, puis Santiago, notre chauffeur, nous dépose et nous explique rapidement la récolte du sel et la création du lieu. Ici se trouvait il y a des milliers d’années un lac d’eau salée. Il n’en reste plus aujourd’hui que le célèbre cristal blanc.

2010-05-20 Uyuni 153

2010-05-20 Uyuni 163

Nous sommes au milieu de tas de sel. Le blanc s’étend jusqu’à l’horizon.

2010-05-20 Uyuni 175

D’un coup de 4x4, nous atterrissons dans un hôtel de sel, désaffecté pour raison d’hygiène et transformé en musée.

2010-05-20 Uyuni 183

Là, tout le monde mitraille le paysage, joue avec les notions de profondeur, essaie d’être le plus original mais le combat est rude !

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Les discussions commencent dans le 4x4, chacun se présente, entame un sujet, répond. Le groupe a l’air sympa. Tant mieux.

2010-05-20 Uyuni 184

Nous filons ensuite vers un des oasis présents dans le Salar. Nous nous échouons sur l’Isla Incahuasi (3660m d’altitude), une colline recouverte de cactus et de verdure au milieu de cet océan blanc.

2010-05-20 Uyuni 231

Bérengère ressent un peu le mal de l’altitude à cela on peut ajouter une petite intoxication alimentaire toute fraîche de ce matin. Ca devrait passer, mais chaque effort est couteux.

Première étape : le repas de midi. Santiago nous sort le menu du jour : steak de vicuña (sorte de lama sauvage), patates et riz, crudités et coca (la boisson cette fois !). Après, c’est quartier libre. Nous parcourons l’« île », jouons avec les cactus. Un sentier mène au sommet. De là, nous pouvons observer l’immensité du Salar. 12500 km²… 25000 tonnes de sels sorties par an et  un gisement estimé à 10 milliards de tonnes !

2010-05-20 Uyuni 250

Le jeu des photos reprend, le lieu s’y prête bien.

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Le Salar est entouré de montagnes et de volcans, mais il est tellement grand que nous apercevons seulement quelques cimes à l’horizon.

2010-05-20 Uyuni 243

Allez, assez joué, nous repartons tous ensemble vers le lieu où nous allons passer la nuit. Après avoir navigué sur cette mer de sel, nous tombons sur une route. Quelques collines et nous voilà à l’hôtel. Pas de luxe ici, juste le strict nécessaire. Nous avons droit à un dortoir pour nous six et 1h de gaz pour nous doucher. Pas d’électricité pour l’instant, mais ça devrait venir avec le démarrage du groupe électrogène plus tard. Re-re-bienvenue en Bolivie.

2010-05-20 Uyuni 289

Les discussions vont bon train désormais, remplies d’humour et de curiosité de tous les côtés. Nous avons vraiment un bon groupe et on se marre bien. Ouf ! Nous partons en balade dans les alentours, le soleil se couche et nous offre un festival de couleurs face au Salar.

2010-05-20 Uyuni 299

L’hôtel se remplit petit à petit. Le repas est succinct mais l’essentiel est d’avoir quelque chose de chaud dans le ventre. Santiago est collé devant la télé et un film d’action made in USA. Nous filons tous dans la chambre, pour essayer de réchauffer un peu le lieu. Les sujets défilent, films, blagues, anecdotes… Ca rigole bien.

Chacun s’endort avec le sourire. Demain, encore du 4x4 mais moins de sel. Mais qu’allons-nous voir ?

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:02

2010-05-19 Villazon 069

Le 19/05/2010

3h45. Le réveil sonne. Il fait bien froid. Nous sautons dans nos vêtements, mettons les sacs sur le dos et filons rejoindre le terminal de bus. Les rues sont vides, sombres. Le ciel, lui, est rempli d’étoiles.

Après notre petite balade matinale, nous arrivons sur les lieux du rendez-vous. 4h15. Le bus ne devrait pas tarder. Les chiens errants sont déjà levés, quelques locaux attendent leur transport pour aller travailler. Nous bougeons, sautillons, pour nous réchauffer un peu.

4h45. Toujours rien en vue, si ce n’est les quelques bus des autres compagnies. Les gens sont partis. Les chiens sont toujours là. Le froid aussi.

5h. Le bus arrive enfin. Les places qui nous étaient attribuées sont prises, le bus est blindé mais le chauffeur parvient à nous trouver deux sièges côte à côte. Le chauffage est à fond. Allez, c’est parti, prochaine étape : La Quiaca, notre point d’entrée pour la Bolivie.

Après un court trajet de bus, nous voilà enfin arrivés à destination. A 5171 km d’Ushuaia… et à 3442 m d’altitude déjà ! Allez, tout le monde descend. Les touristes se regroupent car il faut rejoindre le poste frontière à pied. Les rues sont toujours aussi vides. A droite, suivre pendant deux blocs, tourner à gauche puis à droite et hop, nous voilà devant le douanier. Les formalités se passent vite, sans soucis. Il nous faut maintenant passer le fameux pont de la mort, zone de non droit comme annoncé sur les forums internet, lieu de décadence, refuge des dealers de drogue… Bon, en fait, c’est un petit pont de 10m de long et bien vide à cette heure-ci (désolé pour le côté « aventure de l’extrême »).

De l’autre côté, rebelote, on ressort les passeports, le douanier bolivien tamponne, ça y est, on est à Villazón, Bolivie. Le contraste est saisissant. A peine la frontière passée, la population change du tout au tout. Nous croisons déjà des femmes habillées en habits « traditionnels », chapeau melon, jupes larges et jupons, et pour la majorité d’entre elles, un bébé enfoui dans une couverture colorée posé sur leur dos.

2010-05-19 Villazon 003

Les boutiques ouvrent, les étals sont déjà sortis, remplis de vêtements en laine. La ville se réveille à peine et semble sortir d’une grosse fête la veille. Une longue marche (surtout à cette altitude) nous mène jusqu'à la gare de train, car oui, cette fois, nous allons opter pour le chemin de fer ! Destination Uyuni.

Nos billets en poche, nous allons devoir attendre jusqu’à 15h30, heure du grand départ. Le hall de gare est gelé, nous avons besoin d’un bon petit-déjeuner pour remplir nos estomacs en manque. Ce sera une belle assiette œuf-oignons-steak. On est bien en Bolivie !

2010-05-19 Villazon 004

Nous déposons nos sacs à la consigne, nous ne pourrons de toute façon pas voyager avec, ils auront droit à leur wagon privé. Allégés, repus, nous filons errer dans les rues de la ville à la recherche d’une occupation. Notre marche à peine entamée, nous tombons sur une fanfare qui anime l’avenue.

2010-05-19 Villazon 018

La foule se presse, essentiellement composée d’enfants en habits du dimanche ou plutôt en uniformes scolaires. Nous sommes en fait en plein centenaire de la ville !

2010-05-19 Villazon 013

Villazón fête ses cent ans depuis samedi déjà, d’où les vestiges en plastique laissés aux coins des rues. Aujourd’hui, tous les écoliers, collégiens, étudiants de la ville et de celles voisines défilent devant la place principale. Plusieurs fanfares donnent le rythme. Les parents se pressent, appareil photo collé à la main, sourire aux lèvres. Ce rassemblement est aussi l’occasion pour une grande partie de la population d’assister à des consultations médicales gratuites. Une bonne idée vu le niveau de vie apparent ici.

2010-05-19 Villazon 063

Nous nous réjouissons du spectacle, du discours du militaire de service, puis filons dans les rues de la ville. Une ou deux empanadas dans le gosier, nous continuons notre balade. Bérengère en profite pour acheter un legging-moumoute, histoire de combattre le froid qui nous attend lors des nuits boliviennes.

2010-05-19 Villazon 041

Nous tombons sur un marché de fruits et légumes, d’épices de toutes les couleurs, de sacs de pâtes et de médecines parallèles pour traiter tout et n’importe quoi.

2010-05-19 Villazon 045

Un petit tour par le défilé puis nous entrons dans les antres d’un marché touristique, destiné essentiellement à la population enfantine amassée lors de ce centenaire. Au milieu des jouets et des bijoux de pacotille, nous trouvons un petit bouiboui pour manger. Cuisine locale : poulet épicé, riz et patates.

2010-05-19 Villazon 056

La tenancière n’a pas l’air d’avoir l’habitude de recevoir des occidentaux mais à l’inverse de ses compatriotes, elle ne se démonte pas et entame la discussion. Sur la vieille télé en noir et blanc, nous observons le défilé voisin, retransmis en direct sur les ondes.

Le ventre rempli de bonnes choses, nous retournons à la gare. Encore un peu d’attente (le fil rouge de la journée), puis nous passons sur le quai. Là, le contrôleur nous informe partiellement d’une possibilité de retard, voire d’arrêt anticipé car il y a des manifestations à la gare d’Uyuni. Bon, on verra bien !

2010-05-19 Villazon 076

Allez, tout le monde prend place, le train démarre et advienne que pourra. Le train file à vive allure… non, juste légèrement plus vite qu’au ralenti. Le paysage défile, nous croisons des villages quasi-fantômes, des personnes au milieu de nulle-part. La poussière vole. La télé du wagon entonne des chants boliviens avec clips à la clé puis nous déverse un bon vieux film américain.

2010-05-19 Villazon 083

Le temps file, les paysages aussi. Au lieu d’arriver à 23h50 comme prévu, le train nous dépose à 1h, mais à bon port. Les sacs récupérés, nous filons à l’auberge où nous avons réservé. Nous trouvons deux filles tambourinant sur la porte qui ne veut pas s’ouvrir. Au bout d’un quart d’heure, le gérant daigne ouvrir. Tout le monde est déjà énervé. Nous découvrons en fait une auberge sale et un gérant menteur qui ne respecte pas les engagements pris sur le site de réservation. Pour seule réplique à la discussion que nous entamons, il nous propose de nous rendre notre argent et qu’on se débrouille sans lui. Il est près d’1h30, le froid est glacial. Merci, belle option.

Nous filons à contrecœur dans notre chambre, histoire de récupérer un peu car demain, nous ne resterons pas (c’est sûr), nous devons trouver une compagnie pour faire une belle petite expédition, mais on ne vous en dit pas plus… patience…

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