Le 02/10/2009
Selamat sore (bonjour indonésien)!
Ce matin tôt, après le petit-déjeuner, nous rejoignons l’aéroport. Le décollage pour Singapour est prévu pour 10h et il sera à l’heure, waouh. A l’arrivée à Singapour, nous récupérons nos bagages pour les réenregistrer (nous avons acheté des billets séparés Phuket-Singapour et Singapour-Jakarta), nous passons la douane qui nous met un joli coup de tampon (en tapant 15 fois, dessus, dessous, à côté, sur la table, qui sait, mais pas sur nous en tout cas). Puis un gentil monsieur des douanes nous demande de passer nos gros sacs aux rayons X pour s’assurer que nous n’amenons pas d’arme, de drogue, d’enfant où que sais-je sur leur territoire. En sachant que Xavier à un économe et un couteau-suisse dans son sac et que moi je n’ai rien de tout cela (jeune fille pure et naïve), et bien c’est mon sac que l’on demande à fouiller. Ils sont doués les douaniers… Tout ça pour voir des chaussettes !
Nous avons patienté dans l’aéroport de Singapour environ 4h ce qui nous a permis de souffler, manger « local » (notre 1er Burger King, extraordinaire expérience) et même regarder les ¼ de finale du tournoi de tennis de Bangkok, opposant un russe à Gilles Simon. Pour votre info, le français a gagné. L’avion a 1h de retard mais il est là, c’est le principal.
Il semblerait que le sport national à Singapour, mais aussi en Indonésie, consiste à doubler un maximum de personnes dans une file d’attente où mieux, de leur monter dessus ! Nous avons eu droit aux deux styles. Mais après une journée de voyage, quand le visa est dans le passeport, que les fiches sont bien remplies, il reste encore les douanes à passer avant de récupérer les sacs. Et là, un monsieur qui semblait terriblement impatient (la coulante ?) nous a littéralement collé au derrière jusqu’à ce que ce soit notre tour de passer. Un bon exercice pour travailler notre calme.
Etant presque les derniers, nous nous dépêchons d’aller au bon endroit pour récupérer nos sacs qui n’y sont pas (benh oui !). Déjà que nous n’avons pas d’adresse où dormir ce soir (on vous rappelle que cette partie s’est greffé au programme, et que nous avons le guide sur Bali mais pas sur le pays en entier), sans sac, ça risque d’être encore plus rock & roll.
En fait, comme il fallait libérer le tapis, les sacs restant (les nôtres plus ceux d’autres touristes) ont été mis de côté… mais bien plus loin (Ca aurait été trop simple sinon !). Ouf !
Bienvenue en Indonésie !
Nous partons ensuite à la recherche du bus qui nous emmènera jusqu’à la gare de Gambir. Il est environ 20h. On se fait accoster en route par une bonne centaine de chauffeurs de taxi et autres (sans mentir !). Nous prenons les tickets, 20h05. En attendant le bus, deux indonésiens ont, chacun leur tour, entamé la discussion avec nous, nous demandant notre destination, notre nationalité, si nous étions mariés…les Indonésiens sont connus pour leur curiosité envers le touriste sans qu’il n’y ait d’arrière-pensée (mais mieux vaut rester vague dans les réponses). Le bus arrive, il est 20h35 (vous verrez que l’heure est importante). Nous sommes au terminal 1, il fera les 2 autres terminaux avant finalement d’entamer sa route. Il est 22h30 !
Nous arrivons à la Gare vers 23h, il n’y a aucun panneau, pas de lumière, des chauffeurs du tuk-tuk local, et nous ne savons toujours pas où dormir ! Le 1er monsieur qui nous a gentiment posé des tonnes de questions nous avait dit que, vers la gare, il fallait aller sur la Jaksa Street pour trouver un hôtel, auberge de jeunesse, refuge, pont, carton… Nous sommes donc partis à pied et coup de chance, le peu de personnes que nous avons croisé dans les rues nous ont indiqué le bon chemin.
Il est 23h30, nous sommes dans une chambre et demain le réveil est prévu pour 6h, petit-déj à 6h30 puis direction la gare pour essayer de trouver des billets pour Yogyakarta (8h de train). Les trains indonésiens ont-ils autant de retard que les trains thaïlandais ? Mystère…
En attendant, bonne nuit !