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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 01:00

2010-04-08 Rapa Nui 059

Le 08/04/2010

Le réveil est brutal ce matin, nous avons réussi à dormir deux ou trois petites heures pendant le vol et ça y est, l’avion touche déjà le solde l’Île de Pâques. Il est 10h heure locale, nous sommes officiellement sur l’île la plus isolée au sein du Pacifique. Nous sommes à 4050 kilomètres de Tahiti et à 3700 kilomètres du Chili. La superficie de ce caillou est de 180km² et si vous voulez venir à l’aide de votre GPS, il vous faudra être sur la longitude 109° 26’W et la latitude 27° 09’S. Voilà, nous sommes donc bien paumés sur un bout de terre au milieu de nulle part. Coooool !

Nos sacs viennent d’arriver sur le tapis, les gérants de l’auberge de jeunesse nous attendent. Les yeux collés, l’esprit encore endormi, nous parvenons à piocher dans notre vocabulaire (surtout Xavier) quelques mots en espagnol pour se présenter. Arrivés à l’auberge, nous faisons rapidement le tour de la maison. C’est rustique, d’autres diront spartiate, enfin nous ça nous va. Nous n’attendons pas plus longtemps pour récupérer quelques heures de sommeil.

La sieste terminée (on s’est forcé à se réveiller), nous partons déambuler dans les deux rues principales que compose le village de Hangaroa.

2010-04-08 Rapa Nui 029

Nous sommes impressionnés par les vagues puissantes que prennent les surfeurs, non loin du port de pêche.

2010-04-08 Rapa Nui 023

Nous passons piocher quelques renseignements au centre d’information (où nous parlons français !). Puis, nous apercevons nos premiers Moais qui se trouvent sur l’Ahu Tautira qui donne sur la Caleta Hanga Roa. Une bonne entrée en la matière !

2010-04-08 Rapa Nui 032

Un peu plus loin, coincés dans les rochers, nous pouvons apercevoir des pétroglyphes. Nous sommes véritablement dans un musée en plein air !

2010-04-08 Rapa Nui 041

Nous continuons notre petite balade pour nous arrêter à une roulotte, les ventres commençant à gargouiller. Ce sera un completos pour Xavier et un empanadas au fromage pour Bérengère. Un bon début !

2010-04-08 Rapa Nui 046

Il est 17h, le supermarché ouvre ses portes et les habitants se pressent pour faire les courses avant de rentrer chez eux, et nous faisons pareil ! De retour à l’auberge, le sommeil nous taraude encore. Nous retombons dans les bras de Morphée avant l’heure du dîner. Dur dur !

En préparant notre repas du soir, nous discutons avec un couple de suisses qui fait également le tour du monde mais dans le sens inverse du nôtre. Chacun y va de son conseil pour la suite.

Demain, nous partons rencontrer les Moais avec Richard, un guide français installé sur l’île. Il va falloir ouvrir grand les yeux (et lever la tête) !

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 00:44

2010-04-07 Tahiti 002

Le 07/04/2010

Ce matin, nous prenons le temps. C’est notre dernière journée en Polynésie et la ligue des champions nous happe devant la télé. Nous regardons la victoire en quart de finale l’OL sur Bordeaux.

Puis, il est temps (quand même) de commencer à ranger tout le bazar qui nous sert de « maison » depuis maintenant 6 mois. La chaleur est toujours aussi présente et en fin de matinée, nous rejoignons Sandrine pour déjeuner à sa « cantine », un petit snack à Faa’a.

Nous rentrons à la maison pour finir un peu le rangement, profiter d’un bon débit internet (avant de connaître les affres de l’Amérique du Sud) pour nous mettre à jour et réserver quelques petites choses pour la suite, puis nous partons avec Sandrine et Bernard nous baigner à la plage du PK 18. Il y a du monde encore sur cette bande de sable clair. Dans l’eau, les patates de corail sont nombreuses et nous y passons facilement une bonne heure à débusquer la poiscaille, nos masques et tubas greffés sur la tête.

2010-04-07 Tahiti 008

De retour à la maison, nous discutons une dernière fois autour d’une Hinano bien fraîche avant de partir dîner à la Polynésienne, autrement dit : à la roulotte. Sur la grande place de Papeete, une bonne douzaine de roulotte se sont installées, proposant chacune leurs spécialités. Italien, asiatique, breton, tahitien, les papilles sont en alerte, il ne reste plus qu’à faire un choix. Nous avons opté pour une roulotte asiatique, seiche au gingembre, chow mein à la viande et poulet acajou, et le tour est joué.

Mais le temps passe vite une fois de plus et ce soir, l’avion de la LAN Airlines n’a pas de retard, il faut donc récupérer les sacs et filer à l’aéroport. Un dernier au revoir à la famille « Pompon » et à Bernard. Sandrine nous offre un collier de coquillages pour nous faire revenir et nous voilà de retour dans le tourbillon des enregistrements.

2010-04-07 Tahiti 012

Ca y est, les bagages sont partis, nous passons la douane et à 00h30, nous décollons enfin. La nuit va être très courte car dans 5 heures, nous serons à Rapa Nui, au pays des Moais.

Nous avons énormément aimé nous balader dans les îles de la Société. Nous avons très envi de revenir pour aller du côté des Tuamotu et des Marquises. Ici, chacun peut trouver l’île qui lui ressemble, les gens sont adorables et le tourisme ne se ressent qu’à Bora Bora (et encore, c’était très calme quand nous y étions).

Nous tenons particulièrement à remercier (roulements de tambour) Sandrine et Bernard pour leur accueil, c’était vraiment agréable de pouvoir se « poser » à un endroit, et sans eux, le séjour en Polynésie aurait été différent alors : mauruuruuuuuu !! (merciiiii !) Et merci aux Pompons de nous avoir permis de nous balader en toute liberté.

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 23:18

2010-04-04 Bora Bora 105

Le 04/04/2010

La matinée démarre doucement. Le soleil est bien là, mais quelques averses aussi soudaines que brèves pimentent ce début de journée.

La chaleur est tout de même bien présente. Le petit-déjeuner englouti et les sacs refaits, il nous faut très peu de temps pour nous jeter à l’eau. Même si quelques gouttes retombent, ça n’est pas bien grave, on est déjà mouillé !

2010-04-04 Bora Bora 100

Les familles polynésiennes profitent de ce long week-end de Pâques, car ici, le lundi est férié mais le Vendredi Saint aussi. Les enfants jouent en s’éclaboussant, les mamans discutent assises (parfois sur des chaises) dans l’eau, la baignade se fait en musique. Cool la vie comme on dit ici.

Le repas vite expédié, nous filons avec le truck rejoindre le quai et la navette maritime d’Air Tahiti qui doit nous amener sur le motu de l’aéroport. Ouf, on est dedans ! Dommage pour les retardataires. Un dernier tour sur le lagon de Bora, toujours aussi bleu, toujours aussi beau !

2010-04-04 Bora Bora 117

C’est la cohue au bureau d’enregistrement, plusieurs avions se suivent et la clientèle étrangère des hôtels de luxe a du mal à comprendre les consignes. Allez, on se calme, notre avion décolle avec juste une petite demi-heure de retard, on s’en tire pas trop mal. :)

Le vol se passe sans encombre avec la chance de voir pour une dernière fois Tahaa, Raiatea et Huahine. Une minuscule tache blanche perdue sur le bleu continu de l’océan s’avère être un voilier. On comprend mieux la notion de solitaire de ces traversées.

2010-04-04 Bora Bora 143

Moorea pointe le bout de son nez, Tahiti est juste derrière. La demi-heure de retard reste constante et nous offre un atterrissage sur fond de coucher de soleil. Pas mal !

2010-04-04 Bora Bora 154

Les sacs sur le dos, nous filons à pates vers la maison de Sandrine et Berny mais c’était sans compter sur le dévouement de la demoiselle qui nous choppe au vol en plein milieu du chemin pour nous amener chez leurs amis boire un dernier verre du dimanche soir.

Demain Moorea ? Pas sûr, le jour férié où tout est fermé, combiné à toutes les petites taches qu’il nous reste à faire, ça ressemble plutôt à une journée de plus à Tahiti. Pas mal non plus ! :)

 2010-04-03 Bora Bora 021

Le 05/04/2010

Aujourd’hui, c’est lundi de Pâques et les cloches sont passées (et on ne parle pas de nous !) et, oui, nous sommes toujours à Tahiti. Nous n’avons pas voulu courir à Moorea pendant un jour férié et demi pour ensuite rentrer frustrés d’une visite tronquée. Tant pis, il faudra qu’on revienne ! :)

Surtout que le palliatif est plutôt intéressant : repas entre amis avec en préambule une quête aux œufs pour les trois petites. Chacune un panier à la main, la chasse est lancée ! Pas de répits pour les poules, lapins, poussins et autres œuvres chocolatées, tout le monde passera à la casserole.

2010-04-06 Tahiti 004

Pour nous, ce sera plus simple, avec une croustade de fruits de mer suivie d’un quatuor de saumon bien accompagné puis une succession de choux fourrés. Tout va bien.

Tout le monde termine dans la piscine du Royal Tahitien, l’hôtel-restaurant où nous avions mangé à notre arrivée. Ce n’est pas la grande foule aujourd’hui, le champ est libre !

2010-04-06 Tahiti 009

Tout le monde se défoule pour ensuite finir la soirée tranquille autour d’un cocktail, sans trop bouger pour ne pas trop souffrir de la chaleur. Hank et Sally en profitent pour partir à la recherche de l’arche perdue puis jouent avec les petites.

Allez, tout le monde dehors, on ferme, il est tard, y en a qui bossent demain ! :)

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 22:52

2010-04-01 Bora Bora 043

Le 01/04/2010

Aujourd’hui, nous quittons Huahine pour rallier la fameuse et mythique Bora Bora, mais pas avant la mi-journée donc nous allons pouvoir profiter de nos derniers instants de « robinsonnade » sur l’île et de ce petit paradis qu’est le motu Mahare.

Le chant des oiseaux nous réveille en douceur et les rayons de soleils qui entrent petit-à-petit dans notre case nous chatouillent les narines (violons : à vous !). L’objectif du petit-déjeuner nous motive, la journée démarre. Walter, Kim et Daisy nous rendent visite tour à tour. Pas de sourire commercial ni de tartinage touristique, la discussion est agréable à chaque fois.

Le soleil tape déjà mais on ne va pas s’en plaindre. C’est l’occasion de profiter pleinement de l’eau turquoise du lagon. Cette fois-ci, la baignade se fera de l’autre côté du motu. Nous prenons donc la piste qui coupe l’îlot en deux, histoire de serrer la pince aux crabes de terre. En fond, les noix de coco tombent par surprise, avec un bruit sec d’arrachement suivi  de l’éternel choc sourd contre le sol. Heureusement que Newton était sous un pommier car mieux vaut ne pas être sous le cocotier quand ça arrive.

2010-03-31 Huahine 012

L’eau est à point, le vent ajoute sa petite touche. On est bien, tous les deux, tranquilles. La matinée prend fin doucement. Nous avons rejoint Kim et Walter. La petite flèche nous donne ses jouets un à un. Le coin est simple, nature, typique et arrangé avec goût. Ses tenanciers sont agréables et sans chichis. Courez  Au Motu Mahare à Huahine. Un petit coin de Paradis.

Allez, on remballe tout, toute bonne chose a une fin. Un coup de bateau puis un tour de pick-up et nous voilà à l’aéroport. Il n’y a pas foule aujourd’hui mais la grève est passée, le pesage des valises ne se fera donc pas avec un crochet à poisson comme c’était le cas hier, dommage !

L’avion atterrit puis redécolle, on survole Raiatea et Tahaa et ses lagons tout en nuances de bleus.

2010-04-01 Bora Bora 054

Mais on aperçoit déjà Bora Bora et ses guirlandes de bungalows sur pilotis. La star du Pacifique ne déçoit pas depuis les hublots : un joli relief revêtu d’un vert lumineux, un lagon aux extraordinaires camaïeux de bleu et de turquoise et un chapelet d’îlots frangés de sable blanc (merci le Lonely Planet pour la phrase !), ça fait rêver !

2010-04-01 Bora Bora 068

Sur le tarmac, quelques jets privés sont en attente. Il faut prendre un catamaran-navette pour rejoindre l’île centrale, l’aéroport se trouvant sur un motu. Certains ont une navette privée les menant aux hôtels de luxe, chacun son truc !

Le lagon revêt un bleu extraordinaire. On aperçoit déjà au loin les yachts et les voiliers amarrés, mais le plus impressionnant reste le nombre de bungalows sur pilotis. On en dénombre aujourd’hui pas moins de 700 sur l’île, encore utilisés ou abandonnés, épargnés ou touchés par le récent cyclone.

2010-04-01 Bora Bora 077

La navette nous dépose sur le quai de Vaitape où nous attend un truck, sorte de bus local sans horaires, un petit camion en fait surmonté d’un caisson en bois posé sur le plateau et aménagé de sièges rembourrés. On est loin du luxe mais c’est bien suffisant pour nous !

2010-04-01 Bora Bora 083

Il nous amène jusqu’à notre pension, nous nous échouons sur la pointe Matira, un vrai paysage de carte postale avec sable blanc, palmiers et eau turquoise.

2010-04-01 Bora Bora 094

Une bonne petite baignade et voilà déjà le coucher de soleil, pas besoin de bouger, le spectacle est en face et gratuit, ce qui n’est pas une mince  affaire ici. On en prend plein les yeux, le ciel s’embrase puis finit par une petite nuance de rose. Les moustiques ont l’air de se reposer ici, tant mieux, c’est aussi notre programme sur l’île, farniente le plus total !

2010-04-01 Bora Bora 127

La fraicheur s’installe, une belle surprise, et l’ambiance à la pension est des plus conviviale sans tomber dans le rendez-vous du pastis-cacahuètes (sans offense), alors que demander de plus ?

 2010-04-02 Bora Bora 164

Le 02/04/2010

Le programme est plus que chargé aujourd’hui. Nous devons aller à l’épicerie qui se trouve à sept minutes top chrono de la pension pour faire le plein de nourriture (et de bières Hinano par la même occasion, faut pas s’laisser aller). L’expédition terminée, nous filons nous baigner car grande surprise, il fait chaud (incroyable). Ensuite, après une bonne sieste-ventilo, nous retournons nous baigner, car oui, il fait toujours aussi chaud.

2010-04-01 Bora Bora 116

La journée touche à sa fin, le coucher du soleil est superbe une fois de plus. La soirée se termine autour de la table à discuter de choses et d’autres avec les autres « pensionnaires ».

2010-04-02 Bora Bora 178

Epuisés par cette journée harassante,  nous filons nous coucher. Et demain, ce sera encore pire…

 2010-04-03 Bora Bora 002

Le 03/04/2010

Bon, on ne va pas vous faire un roman, la journée peut se résumer en quelques mots : baignade, farniente, repas, sieste, baignade, coucher du soleil, bières, spectacle de danse tahitienne (avec une grande pensée pour Papi "Coco" Denis !) dans un grand hôtel suivi avec un poquito mojito et d’une piňa colada, puis bataille contre nos voisins kinés au billard (à charge de revanche les gars :) avant de finir sur la plage à regarder les étoiles… Dur, très dur.

2010-04-03 Bora Bora 081

Demain, les trois quarts de la pension lèvent le camp, et nous avec, retour à la source, direction Tahiti !

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 02:56

2010-03-30 Huahine 002

Le 30/03/2010

Ce matin, le réveil a sonné (à 5h !) sans parvenir à nous réveiller. C’est donc un peu speed que nous sautons dans la voiture de Yolande direction l’aéroport. Elle a tenu à nous offrir une couronne de fleurs pour Bérengère et un collier de fleurs pour Xavier, come le veut la tradition lorsque les gens partent (ou arrivent).

2010-03-30 Huahine 007

Les yeux collés, nous disons au revoir à Yolande, nous enregistrons nos bagages et 15 minutes de vol plus tard, nous voilà arrivés à Huahine.

C’est Walter qui nous accueille, on charge les sacs dans le pick-up puis nous passons rapidement à Fare, le village principal de l’île (il y en a 9 au total) pour faire quelques courses. Les provisions faites, nous partons rejoindre un petit embarcadère. Nous passons devant le chenal qui relie le lac Fauna Nui au lagon. Nous longeons des vestiges de marae et des parcs à poissons traditionnels et ancestraux, construits en pierre volcanique et en blocs de coraux et destinés à piéger le poisson avec l’aide la marée.

2010-03-30 Huahine 024

Nous quittons le pick-up pour monter dans un petit bateau pour rejoindre le motu Mahare, en face de l’île Huahine Nui, où Walter, sa femme Kim et leur petite Daisy ont élu domicile il y quelques années.

L’endroit est absolument superbe, nous sommes au milieu d’une cocoteraie, avec le lagon calme d’un côté et plus énergique de l’autre. Tout a été construit avec du matériel naturel et traditionnel, avec simplicité et goût. Bref, on est vraiment super contents d’être là !

2010-03-30 Huahine 027

Et même si la pluie nous offre un petit comité d’accueil pendant une bonne demi-heure, cela n’entachera pas notre plaisir d’être à Huahine, perdus sur un motu (ils sont les seuls habitants !).

2010-03-30 Huahine 029

Ca y est, le soleil est réapparu, Walter nous offre une coco vert, toujours aussi désaltérant, puis après une petite discute, nous filons nous baigner car la chaleur est toujours aussi épaisse et enveloppante (enfin, il fait chaud, très chaud quoi !).

2010-03-30 Huahine 044

Après le déjeuner, nous prenons les kayaks mis à disposition pour aller visiter la ferme perlière qui se trouve au milieu du lagon, à une petite demi-heure de pagaie. Le « bijoutier », un popaa installé en Polynésie depuis plus de trente ans, nous explique le cycle et le boulot pour obtenir une perle. Il y a plusieurs étapes à respecter. Après avoir collecté les huîtres qui deviendront perlières, on greffe un morceau de manteau d’une huître donneuse (le nucleus) à l’intérieur de chaque huître en incisant la gonade (organe reproducteur). Puis on introduit une bille de 6mm dans la gonade pour qu’elle soit en contact avec le greffon. Ainsi, la nacre de l’huître va venir s’épaissir autour du nucleus pour 18 mois plus tard, donner une perle. Ronde, ovale, ou en forme de goutte, avec des reflets bleus, verts, noirs, gris, avec de la profondeur ou non, parfaite ou avec de petits défauts, chaque perle est unique et plaira à quelqu’un.

2010-03-30 Huahine 068

De retour sur notre petit kayak, nous rentrons tranquillement sur notre petit motu pour profiter d’une dernière baignade avant que le soleil ne se couche. Les moustiques, eux, sont en pleine forme, soleil ou pas ! Walter fait un feu pour les éloigner autant que possible pendant que Kim (fan de Manchester  United) nous donne les résultats de la Champions’ League glanés sur internet. Ils nous cassent une coco pour en grignoter la chair pendant qu’on papote, un délice !

2010-03-30 Huahine 082

Demain, nous partirons à la recherche de nos amis les pointes noires. En attendant, on profite du calme et de la pleine Lune « plus-claire-tu-meurs ».

 2010-03-30 Huahine 037

L e 31/03/2010

La nuit a eu un pic de chaleur, mais heureusement, quelques gouttes sont tombées et ont rafraichi l’air. Les oiseaux se mettent à chanter dès le premier rayon de soleil, il nous en faudra plus pour nous sortir du lit !

Allez, on se bouge. Petit-déjeuner sous le faré, Walter et la petite Daisy viennent nous saluer juste après une petite baignade en famille. L’idée est séduisante, hop, on enfile les maillots et on se jette dans le lagon. Aaaaah, de la fraîcheur !

2010-03-31 Huahine 008

Quelques chapitres de nos livres respectifs plus tard, nous partons à l’aventure en kayak. L’eau est calme dans le lagon, les poissons nous passent dessous, le soleil est bien présent, tout va bien. Nous nous dirigeons vers la passe qui, munie de ses quelques vagues, nous remue bien et nous dissuade de tenter de rejoindre l’autre rive. Tant pis, on passera par la terre ! :)

Mais avant, il faut reprendre des forces, et oui ! Repas boîte, rien d’affriolant mais un bon truc qui tient au corps, puis siestoune en compagnie des moustiques.

2010-03-31 Huahine 018

Les plats à peine digérés, nous partons de l’autre côté du motu, inspecter le lagon qui donne sur la mer et rencontrer ses habitants, j’ai nommé les poissons-clowns (oranges et blancs ou blancs et oranges, clowns tristes ou joyeux mais toujours planqués dans leur anémone), des balistes plus ou moins bariolés et plus ou moins accueillants façon blouson noir, cran d’arrêt avec un joli « casse-toi étranger ou j’te bouffe » sur les lèvres, des poissons-perroquets (pas les oiseaux, on se répète hein ?!), des oursins tout droit sortis des films d’aliens, puis des poissons-coffres, mulets locaux, et concombres de mers de différentes formes, on en passe et des meilleurs !

2010-03-31 Huahine 011

Nous rentrons en finissant le tour de l’île initié le matin en kayak. Arrivés à la pension, nous rencontrons nos nouveaux voisins, un couple d’Américains en vadrouille venus en Polynésie pour leurs vacances. Au programme pour eux, plongées, snorkeling, sable blanc et à peu près un million de photos !

2010-03-31 Huahine 032

La nuit tombe vite. Walter et Kim nous offre un uru, le fruit de l’arbre à pain, pour le partager à nous quatre. Pas de soucis, il y en aura pour tout le monde et même plus ! Cru avec un soupçon de beurre, cuit comme des frites ou juste passé à la poêle, ce fruit exotique nous rappelle un petit goût de châtaigne, excellent !

La Lune toujours aussi ronde et claire donne des couleurs surréalistes aux cocotiers environnant et les étoiles garnissent un paysage déjà beau en soi. Encore quelques pages et on éteindra les lumières, promis, il n’y aura plus que le bruit des palmes et le murmure des vagues s’écrasant sur la barrière de corail.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:50

2010-03-26 Raiatea 016

 

Le 26/03/2010

6h, le réveil sonne, petit-déjeuner 6h30 car aujourd’hui, c’est le départ pour Raiatea, et mieux vaut ne pas rater l’avion car le prochain part dans quatre jours ! Le soleil se lève derrière la pension et illumine peu à peu les reliefs de l’île principale. Lulu nous offre un dernier cadeau avant de partir : un joli collier de fleurs de tiare. Nous sommes désormais prêts à décoller !

2010-03-26 Raiatea 004

Allez, un dernier petit tour du lagon en bateau et hop, sac sur le dos, nous nous rendons au bureau d’enregistrement. Une cahute, une balance, deux ou trois planches et un petit Kubota pour tirer le chariot rempli de bagages, nous sommes bien à l’aérodrome de Maupiti !

L’hôtesse nous donne nos cartes d’embarquement pour le vol, écrites à la main s’il-vous-plaît, une première. L’avion d’Air Tahiti atterrit, dépose les nouveaux arrivants et prend les nouveaux partants. Nous voilà donc dans les airs, les multiples bleus de la mer et des lagons en dessous de nous. Raiatea est toute proche, un saut de puce, 20 minutes de vol. A peine le temps de fermer les yeux !

2010-03-26 Raiatea 020

Ca y est, nous sommes arrivés, le centre administratif des îles Sous-le-vent. L’Île Sacrée, comme on la nomme, est entourée de motu mais a surtout sa sœur (quasi-)jumelle à côté, la sauvage île vanille, Tahaa. Les montagnes des deux îles principales recouvertes de verdures toisent chacune un lagon aux multiples passes.

Yolande, la patronne de la pension où nous devons résider, doit passer nous chercher… L’avion a un peu d’avance… Là, on aurait été à l’heure… La pension est à plus de 10km… Toujours personne… Bon, elle a dû nous oublier ! Heureusement, nous tombons sur nos « voisins » du Motu Tiapaa de Maupiti qui sont accueillis par Philippe, un ancien médecin. Ils nous prennent sous leurs ailes, nous invitent à prendre le café et en prime nous offrent une première visite du coin en allant chez Yolande. Cool ! :)

2010-03-26 Raiatea 024

Arrivés à destination, nous rencontrons (enfin) Yolande, un personnage de l’île et un personnage tout court. Elle nous met vite à l’aise et nous accueille avec un beau plateau de fruits et un tas d’anecdotes.

L’après-midi est plus sportive, nous allons gravir le mont Tapioi (294m) pour rejoindre les pylônes du relais de télévision. Ca n’a pas l’air trop dur comme ça, mais en fait la pente est bien raide et surtout constante et la chaleur est torride. Après nous être gourés de chemin, une fois n’est pas coutume (!), nous arrivons enfin au plateau tant désiré. Le panorama est superbe, nous sommes face à Tahaa, les coraux et les bancs de sable nuancent le bleu du lagon et les motu marquent les passes. Au loin, on aperçoit Bora Bora derrière Tahaa, et Huahine sur la côte Est.

2010-03-26 Raiatea 027

Après avoir repris notre souffle, nous repartons vers le niveau de la mer, la descente est plus tranquille. Nous croisons presque tous les animaux de la ferme avec cochons, poules, vaches et chevaux : une belle brochette !

En bas, le défi est tout autre, il faut rentrer à la pension avec comme options : faire du stop ou 10km de marche avec la nuit en vue ? Heureusement, nous croisons vite une âme généreuse, une jeune popaa (qui se traduit par « grillé », nom donnés aux métropolitains ici), une fille bien gentille qui essaie de s’installer en Polynésie. Quelques minutes plus tard, nous voilà revenus chez Yolande.

La nuit tombe. La bataille avec les moustiques commence. Il n’y aura pas de cadeau ! :)

 2010-03-27 Raiatea 030

Le 27/03/2010

Aujourd’hui, on passe nous prendre car oui, nous partons plonger dans les eaux claires des lagons de Polynésie ! Ce sera la passe de Miri-Miri, au Nord-ouest de Raiatea. Les affaires en main, les combis sur nous et les bouteilles dans le bateau, nous sommes prêts à partir en mer.

Premier stop, nous accostons pour une courte pause prêt du catamaran de Laurent Bourgnon, navigateur émérite, pour une petite discussion familiale et tranquille. La matinée démarre bien.

Nous sortons donc de la passe, la plongée sera une « dérivante » car le courant rentre vers le lagon et doit nous ramener à l’intérieur. On se met à l’eau par petits groupes et ça y est, les rencontres commencent. Napoléons, balistes titans et balistes bleus, raies léopard, requins à pointe blanche, un frigo, une télé et une palanquée de petits poissons. La seule ombre au tableau, les coraux et gros coquillages sont à 99,99999% morts à cause de l’invasion de l’étoile de mer épineuse Acanthaster planci (taramea en tahitien) en partie mais aussi et surtout à cause de la main de l’homme pour le tourisme, les constructions (« soupe de corail ») et la pêche.

2010-03-27 Raiatea 001

Nous sortons de l’eau bien contents d’avoir vu tout ce beau monde. Retour rapide à la base, déchargement des bouteilles et du matériel, la question se pose : pourquoi ne ferions-nous pas une autre plongée ?... Pas aujourd’hui en tout cas, on a le temps.

Allez, le moniteur nous dépose en ville où nous avons quelques courses à faire. Un bateau de croisière hollandais rempli d’américains et d’un équipage asiatique (?) est amarré au port. Les touristes envahissent les magasins qui eux, ne changeront pas leurs habitudes, c’est samedi, ça ferme à midi !

2010-03-27 Raiatea 029

Nous faisons un petit tour au marché couvert de la ville, coloré par les fruits et légumes de saison : bananes, cocos, ananas, pamplemousses et bien d’autres. Quelques vendeurs de perles tentent quand même l’ouverture l’après-midi histoire de ne pas déclarer la ville morte.

2010-03-27 Raiatea 008

La suite de la journée est animée par le concours de pêche du mois. Une bonne quinzaine de petits bateaux est partie à l’assaut des gros poissons. Le gagnant touchera une récompense d’un million de CFP. Pas mal !

Les bateaux rentrent tous au port en même temps. La plus belle prise sera un espadon de 101kg et se partagera le pactole avec un thon de 65kg. Belles bêtes mais rien à voir avec les monstres qui sont parfois pêchés et qui peuvent atteindre les 500kg !

2010-03-27 Raiatea 054

Un coup de stop réussi et nous voilà revenus chez Yolande. Nous trinquons tous les deux à cette bonne journée avec une petite Hinano, la fameuse bière locale. Demain, c’est dimanche, peut-être une balade sur l’île au programme mais rien de gravé dans le marbre, on verra bien ! :)

 2010-03-28 Raiatea 017

Le 28/03/2010

Ce matin, Yolande nous a invités à prendre le petit-déjeuner avec elle, sur la terrasse, et comme nous sommes en Polynésie, autant dire que la nourriture tient au corps. Pain grillé au coco, gâteau à la banane et aux prunes et viennoiseries. Que du bon ! Arrivent alors à l’impromptu la sœur de Yolande et une amie en quête d’un coin pour se baigner. Une longue discussion débute alors entre Ma’ohi (elles) et Popaa (nous).

2010-03-28 Raiatea 008

Elle dure un bon moment et nous met le sourire aux lèvres à force d’écouter les cancans de ces mamies polynésiennes. Et comme le temps a tourné à l’orage pendant la matinée, pas de baignade pour elles ni de balade pour nous. Chacun rentre dans ses pénates pour attendre le retour du soleil. 

L’après-midi, Yolande nous propose de nous emmener voir le Marae Taputapuatea, le site cérémoniel le plus important de toute la Polynésie. Je laisse la place au sieur Lonely Planet pour vous faire un court topo sur ce site grandiose. « Ce Marae a un rôle éminent, consacré au culte d’Oro, le dieu de la guerre qui domina les croyances religieuses polynésiennes durant le XVIIIème siècle. Tout nouveau Marae sur les îles voisines devait incorporer une pierre de celui-ci afin de symboliser le lignage spirituel. »

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Aujourd’hui, le site est occupé par les vestiges du Marae qui donnent un point de départ à nos imaginations. Chose étonnante, des panneaux explicatifs sont présents et nous ouvrent les yeux sur les rites et les symboles de la culture polynésienne, avec notamment les unu, ces pièces de bois sculptées que nous avions déjà vues sur Tahiti.

Nous reprenons ensuite la route pour atteindre la traversière. Pendant la balade en voiture, nous longeons la Faaroa, la seule rivière encore navigable de Polynésie Française. Les massifs montagneux forment un bloc compact au milieu de l’île et le paysage devient de plus en plus sauvage. L’air est redevenu respirable, le ciel s’est éclairci et l’après-midi file à toute allure.

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En rentrant, Yolande nous parle rapidement de l’une des fleurs les plus rares au monde et désormais en voie de disparition : le tiare Apetahi. Cette espèce endémique ne pousse que dans le massif du mont Temehani, à Raiatea. De couleur blanche, elle a la forme d’une demi-corolle qui s’ouvre en produisant un petit claquement.  L’ascension sur le mont est dure et parfois dangereuse. Ca sera pour une autre fois !

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Nous rentrons à la pension. La chaleur est revenue. Ah surprise, le club de plongée a appelé et a confirmé la plongée dans la fameuse passe de Teavapiti pour demain matin. Ca sentirait pas un peu le requin ?...

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Le 29/03/2010

Nous sommes prêts comme si nous allions à l’école, postés devant le chemin en attendant que Manu, la monitrice de plongée, nous récupère et nous amène tout droit direction le club de plongée.

Aujourd’hui, le groupe est plus petit, nous ne serons que tous les deux avec la jeune fille de Laurent Bourgnon, guidés par Farid, un des patrons du club. Les bouteilles sur le dos, nous voilà partis pour un bon moment sous l’eau. Et là, première surprise, alors que nous commençons à descendre, un, deux, puis trois requins viennent nous saluer. C’est la première fois que nous nageons littéralement au milieu des requins. L’eau et claire, et même en arrivant au fond, la visibilité reste impeccable. Le nombre de requins s’élève à présent à une petite quinzaine ! Des pointes noires, des pointes blanches et des requins gris (les plus impressionnants). Ils nous accompagnent dans notre exploration, tournent autour de nous, passent dessus, dessous, un peu plus à l’aise que nous dans ce milieu marin.

2010-03-29 Raiatea 003

A présent « habitués » à leur présence, nous continuons notre balade et croisons des raies léopard, d’énormes napoléons et des bancs de carangues. Les coraux recommencent à pousser ici, mais c’est encore loin des fonds de la Nouvelle-Calédonie.

Nous passons un récif. De l’autre côté, Farid s’éloigne un peu de nous pour balancer quelques morceaux de poissons morts aux requins qui n’en feront qu’une bouchée avec une vitesse enfin révélée. On appelle ça du smelling. Cette approche est sans interaction directe avec le plongeur (comparée au shark-feeding), mais reste quand même critiquable car contre-nature. Elle peut fixer les squales sur certaines zones et les rendre dépendants de l’homme. Néanmoins, ici, les requins sont nombreux avec ou sans « smelling ». La pratique ne nous a pas franchement intéressés. Les requins sont déjà assez impressionnants comme ça !

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Encore quelques instants au fond puis il est temps de remonter à la surface. Après une petite discussion flottante, le bateau passe nous récupérer et nous revoilà sur la terre ferme. Nous profitons d’être au village pour faire quelques courses car notre prochaine destination est un motu presque désert, loin d’ici…

Nous rentrons à la pension une fois de plus en stop, ça marche pas mal ici. Cet après-midi, c’est cool la vie, comme on dit ici. Un peu de lecture, un peu d’écriture et… Yolande propose à Bérengère de participer à la confection d’un poe à la citrouille. Allez, les mains à la pâte ! Il s’agit de mélanger de la citrouille moulinée avec de la farine d’amidon et du sucre. Après la cuisson, sa consistance est gélatineuse et on le mange avec du lait de coco. Mmmmh !

Ce soir, Yolande nous a proposé de dîner avec elle. Elle nous a préparé la fameuse salade tahitienne, poisson cru au lait de coco.

Demain matin, le réveil va être trrrrèèès matinal, nous avons rendez-vous avec l’île secrète : Huahine.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 10:28

2010-03-23 Maupiti 090

Le 23/03/2010

Ce matin, le réveil est rude, l’avion est à 6h30, donc avec les formalités et la douane, il faut y être tôt ! Heureusement, Sandrine se lève aux aurores, ce qui nous évite une petite trotte matinale.

Allez, un petit passage sur le tarmac pour grimper dans l’ATR 42 d’Air Tahiti direction les îles Sous-le-vent de l’archipel de la Société. Cool ! :)

Le vol est agréable, le spectacle alternant entre océan bleu pétant, nuages blancs et arcs-en-ciel. Nous faisons une escale à Raiatea, histoire d’échanger quelques passagers.

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L’île est entourée d’une barrière de corail formant un lagon bleu turquoise. Mais ce n’est pas encore pour nous cette fois, nous, nous partons direction Maupiti !

Cette île est à l’extrême ouest de l’archipel, à près de 300km de Tahiti. Maurua, son ancien nom originel, s’étale sur 9km² seulement. Elle est entourée de cinq motu (îlots) dont un qui accueille l’aérodrome. L’îlot central est montagneux avec son point culminant, le mont Teurafaatiu (372m).

2010-03-23 Maupiti 039

La population locale (1200 habitants) a été évangélisée dès le 19e siècle. Elle ne compte aujourd’hui pas moins de quatre religions différentes (protestants, catholiques, adventistes et mormons) et a laissé de côté les prières ancestrales en l’honneur de ‘Oro, et Ta’aroa, les dieux d’autrefois.

Les habitants ont réussi à préserver Maupiti des grands projets de constructions hôtelières. Seules les pensions familiales assurent logement et nourriture, au plus grand plaisir des touristes de passage.

Nous atterrissons donc sur le Motu Tuanai. Lulu, la tenancière de la pension Papahani, est là, le bateau nous attend. Il doit nous amener au Motu Tiapaa où nous logerons avec trois autres personnes. La journée s’annonce bien, l’eau d’un bleu azur changeant rend le spectacle magnifique, une vraie carte postale.

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Allez, ça y est, on est posé. Une belle surprise nous attend. En plus d’un petit déjeuner copieux et bien mérité (!), nous avons droit à un surclassement avec un grand bungalow face au lagon. La basse saison a du bon !

Face à nous, le Motu Pitiahe, à gauche la passe Onoiau, le seul point d’entrée de l’île pour les bateaux, et à droite Hotu Paraoa, un des monts jumeaux, frère d’Hotu Ae. La légende veut que Teurafaatiu, sœur des jumeaux et plus âgée mais plus petite en taille qu’eux, leur aurait joué un tour en perçant les récipients qu’ils devaient remplir d’eau propre puisée en bordure de récif. Les deux colosses multiplièrent les va-et-vient entre le sommet et le lagon, mais sans grand succès.

Au lever du jour, épuisés, ils se retrouvèrent figés aux deux côtés opposés de l’île avant de pouvoir rejoindre leur sœur. Teurafaatiu enfin satisfaite, se retrouva plus grande que ses frères restés au pied de la montagne, l’un au Nord, l’autre au Sud. Mau voulant dire être fixé et piti, deux, donnent alors tout son sens au nom de l’île.

2010-03-23 Maupiti 069

Nous, nous filons à l’eau, histoire de nous rafraîchir ! Le soleil est bien là, la chaleur aussi. Nos hôtes viennent tous nous chercher pour nous emmener en bateau au centre du lagon. Masque et tuba obligatoires, il y a une raie manta qui rode dans les eaux claires pour se faire nettoyer par des labres. La bête est immense et calme. Nous observons la scène, c’est magique.

C’est déjà l’heure de manger. Au menu, une salade tahitienne divine et du thon grillé. De quoi bien remplir nos estomacs ! Plus tard, nous coupons le Motu pour rejoindre le rivage opposé. Là se trouve un lagon rempli de coraux et de poissons. Nous reprenons donc notre observation en mode masque et tuba.

Les poissons bariolés sont bien là même si les coraux sont abimés. Nous flottons au beau milieu poissons-clown et des demoiselles quand tout à coup, un invité surprise surgit, un beau requin à pointe noire d’un bon mètre cinquante ! Une petite accélération du rythme cardiaque pour nous (avec tout ce qu’on nous a bassiné depuis tout petit) même si celui-là est inoffensif. Il passe paisiblement et nous sème allègrement. Nous continuons notre balade sous-marine quand nous croisons un deuxième requin, plus gros cette fois. Notre baignade a déjà assez duré, n’est-ce pas, nous allons rentrer ! :)

La suite est dans le même ton que le reste de la journée. Baignade dans le lagon, repos au milieu des fleurs et coucher de soleil magnifique… un rêve !

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La journée s’achève par un festin, avec du poisson cru, de l’espadon cuit aux herbes et une salade de légumes locaux. Nous passons le repas avec les trois autres arrivés, la sœur et son copain venus rendre visite au petit frère, infirmier sur Tahiti, l’ambiance est sympa. Nous filons nous coucher nous aussi, bien contents de cette journée remplie. Mais que nous réserve demain ?

 2010-03-24 Maupiti 052

Le 24/03/2010

Aujourd’hui, nous allons faire un tour à Vaiea et profiter des trésors de l’île centrale. Après un petit-déjeuner toujours aussi copieux, nous filons en bateau vers le quai de l’île. Nous demandons à la dame qui nous louera les vélos un peu plus tard dans la journée de nous montrer le chemin qui monte au Hotu Paraoa, l’un des deux monts jumeaux.

« C’est facile, vous verrez, il faut suivre les flèches rouges » nous dit un vieux de l’île.

Un vague souvenir de l’aventure au Bromo sonne dans nos têtes mais il nous en faudra plus pour nous décourager ! Malheureusement, la région a enchaîné en quelques mois ouragan, cyclone et tsunami. Le clocher rouge de l’église en porte encore les séquelles et cela se ressent fortement quand on cherche les fameuses flèches rouges.

2010-03-24 Maupiti 022

Le sentier est complètement inexistant, les arbres sont dans tous les sens mais on arrive à se frayer un chemin jusqu’en haut (ou presque). Et ça en valait la peine, la vue est superbe.

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Les bleus se confondent et on ne se lasse pas de regarder l’horizon. Mais halte à la béatitude (oui, halte !), il va à présent falloir redescendre par le même chemin, et cela devient tout de suite moins drôle. Après une perte d’une douzaine de litres de sueur, nous arrivons en bas. Ce n’était pas si sorcier. :)

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Les vélos nous attendent tranquillement au coin de la rue. Pas de freins sur ceux-là, il faut rétropédaler pour s’arrêter. Le coup pris, nous fonçons direction la plage de Tereia qui, pour la faire courte (et ne pas trop vous mettre l’eau à la bouche), est une étendue de sable blanc plongeant dans les eaux cristallines du lagon… Alors ?

2010-03-24 Maupiti 033

L’eau est un peu tiède mais nous décrasse quand même bien de la marche de ce matin. En face, le Motu Auira peut être rejoint à pied, un jeune d’ici nous en fait la démonstration : 10 minutes tout au plus !

Allez, c’est l’heure de trouver LE snack de l’île pour satisfaire notre appétit et notre curiosité culinaire. D’ailleurs, depuis que nous sommes arrivés en Polynésie, aucune assiette n’est repartie pleine (mais aussi quelques unes encore légèrement garnies, vu les portions)!

En arrivant, nous prenons place devant le lagon (banal quoi !) avant de dégommer une assiette de sashimi de thon et du mahi-mahi cuit au barbecue. Les doses sont locales et nos estomacs sont donc rapidement pleins. Avant de s’affaler complètement sur nos chaises et de sombrer dans les abimes d’une sieste, nous décidons de reprendre la route et de faire le tour de l’île. Nous nous arrêtons un peu plus loin pour aller voir les pétroglyphes de Haranae.

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On peut voir au bord d’une rivière, une série de symboles gravés sur de gros rochers. La plus nette représente une tortue.

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De retour sur notre petit vélo sans frein, nous partons chaudement sur la seule montée de l’île par laquelle passe la route « traversière ». L’ascension est rude...

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... et la descente bien sympa. Elle nous fait travailler les muscles du rétropédalage, encore inconnus jusque là, mais ça vaut le détour !

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Notre balade se termine chez un vieux monsieur qui nous explique les fêtes locales et en profite pour nous conter rapidement l’histoire des petites fleurs blanches de tiare. Selon la légende, la déesse Hina venue de Maupiti à dos de requin aurait planté neuf arbustes sur le Motu Pitihahei, en hommage aux neuf districts de l’île. Ces arbustes seraient les premiers tiare mā’ohi de toute la Polynésie française. Le nom complet Maurua i te hitia o te ra signifie « vent qui souffle dans les branches  et porte l’odeur des tiare de Maupiti ».

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Une pause « jus d’ananas » à la boulangerie-épicerie et il est temps de repartir sur notre motu chéri. Le soleil tape un peu moins et nous filons nous baigner dans le lagon avant de regarder le soleil se coucher. A vous de juger...

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Ce soir, le repas est un vrai régal, avec une salade de poisson cru au coco (ou salade tahitienne) délicieuse, des bénitiers chauds au curry et du poulet grillé. En dessert, un étrange mélange de farine/noix de coco râpée/eau de coco/lait de coco, le ipo. Et ça, ça tient au ventre !

On rend l’antenne pour ce soir. Bonne nuit !

 2010-03-25 Maupiti 021

Le 25/03/2010

Petit-déjeuner café-tartines-pamplemousse ce matin, le ciel est bleu, le lagon aussi, le soleil chauffe déjà tout ce qu’il éclaire, pas de programme en vue, on va improviser. :)

On débute par un farniente à la mode locale, puis allez, on se bouge ! Les kayaks de mer nous tendent les pagaies, on ne résiste pas, juste le temps de se passer de la crème solaire et de se couvrir un peu et ça y est, on est à l’eau. Cap sur le motu d’en face, le Pitihahei. Le chien de la pension nous suit à la nage. Nous, on zigzague un peu dans tous les sens, ça doit être le courant !

2010-03-25 Maupiti 006

Quelques coups de rames plus loin, nous accostons sur l’îlot et le chien aussi. La plage est en fait une étendue de brisures de coraux, attention aux pieds ! Nous repartons voguer sur le lagon, en vadrouille. Le paysage vaut le détour. Nous croisons une raie pastenague puis une raie léopard. Elles nous sèment allégrement. La chaleur est déjà écrasante, on va rentrer !

Petite baignade à l’arrivée histoire de rafraîchir les muscles puis repos à l’ombre pour tout le monde. Le chien aussi, il est revenu paisiblement du motu.

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Après un petit casse-croûte, la bataille de l’après-midi sera de survivre à la chaleur. Sieste obligatoire même (et surtout) pour les locaux ! La suite se résume à de la lecture, de la flemme et des baignades. La vie est dure.

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Le soir, coucher de soleil assis sur le sable avec un verre de punch et de la coco râpée offerts par la maison ! Nous retrouvons ensuite nos trois compères de route pour le repas avec quatre autres personnes fraîchement débarquées du bateau inter-îles. Le buffet nous propose des fines tranches d’espadon cru, des frites d’arbre à pain et des pavés d’espadon grillés sauce vanille. Un festin une fois de plus avec pour finir, pour faire baver les gourmands, un gâteau d’anniversaire au chocolat pour Mathilde !

Les estomacs bien remplis, les discussions vont bon train, le débat est animé et les anecdotes croustillantes. Apparemment, un jeune de 17 ans vit ici, installé sur un canapé en face du lagon, avec ses 300kg. Un des personnages de l’île !

La nuit est bien là désormais, chacun rejoint ses pénates pour une courte nuit car demain, nous décollons direction Raiatea. Notre passage sur Maupiti aura été un pur plaisir. Les gens sont accueillants et ont le rire facile. Ils aiment leur île et ça se sent. Le lagon est magnifique, la nourriture un délice. On vous conseille la pension Papahani, une carte postale avec Lulu, sa patronne généreuse et toujours souriante ! :)

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:09

2010-03-22 Tahiti 022

Le 22/03/2010

Ce matin, nous avons décidé de faire le tour de l’île de Tahiti avec le morceau principal appelé Tahiti Nui et sa presqu’île Tahiti Iti. Après un petit-déjeuner express, nous sautons dans la Kangoo que des amis de Sandrine et Bernard nous ont gentiment prêtée (merci !).

Après des petits sauts à la banque, chez Carrefour et à la station essence, nous sommes prêts à découvrir l’île principale de la Polynésie française. Et comme nous ne voulons pas nous retrouver coincés dans les  bouchons ce soir, nous attaquons le tour par la côte Ouest. La navigation va être marrante : pas vraiment de panneaux sur la route de ceinture, lorsqu’on sort de Papeete, il n’y a pas de nom de rue, on utilise les PK, autrement dit les bornes kilométriques (quand elles sont encore debout).

2010-03-22 Tahiti 008

Nous passons rapidement voir la plage du PK 18, autrement dit, une des (rares) plages de sable blanc de l’île. On peut y faire du snorkeling et voir une belle partie de la faune polynésienne mais le temps passe vite et le ciel est gris donc pas de baignade pour le moment ! Notre premier arrêt se fait donc au PK 22,6 : le Marae Arahurahu.

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Il s’agit de l’un des plus beaux lieux de cultes anciens ma’ohi. Les vestiges en roche volcanique sont ornementés de tiki pour rappeler l’aspect originel du lieu. Le Marae est calme et serein, malgré le car de Japonais fraîchement débarqués.

Un peu plus loin sur la route, nous allons voir les grottes de Maraa en surplomb de la route. La zone est garnie de fleurs et de fougères en tous genres. Une fine pluie commence à tomber et les eaux cristallines deviennent plutôt grises.

Nous courons  remontons dans la voiture pour parcourir les quelques kilomètres qui nous séparent du jardin botanique. Malheureusement, le nuage est assez gros et la pluie reprend de plus belle. Tant pis, nous laissons tomber la visite du jardin et filons vers l’isthme de Taravao. Cette petite ville fait le lien entre Tahiti et la presqu’île. Nous prenons une petite route pour atteindre le plateau de Tahiti Iti. La pluie a cessé et les paysages se sont modifiés. L’herbe est verte, les vaches broutent, bref, on se croirait en Normandie !

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Il est temps à présent de nourrir nos estomacs qui gargouillent. Nous sommes dans le coin de Teahupoo. Le petit (et fameux) snack de la plage de Maui fera très bien l’affaire. En face de l’eau avec une papillote de poisson (meka) garnie de légumes locaux pour Xavier et un pavé de thon cru pour Bérengère, et le tour est joué. La zone accueille une des étapes du circuit pro de surf, le Tahiti Billabong Pro. Les vagues peuvent atteindre jusqu’à 5m et restent dangereuses avec le lit de corail qui recouvre le fond.

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Nous devons à présent revenir sur nos pas pour rejoindre l’autre côté de la presqu’île, la route n’en faisant pas le tour complet. Les paysages de montagnes et de mer se marient parfaitement.

2010-03-22 Tahiti 135

Il est temps à présent d’attaquer la côte Est de Tahiti. Le début ne présente pas grand intérêt. Puis arrive le PK 22,1 et ses trois cascades de Faaurumai dans la vallée de Papenoo. Nous marchons à travers une forêt de mape, le châtaigner local, pour atteindre la première cascade, Vaimahutu.

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Une belle bête de plusieurs mètres de haut. Pour accéder aux deux autres, Haamarere Iti et Haamarere Rahi, il faut grimper à travers la forêt pour avoir droit à ce superbe spectacle.

2010-03-22 Tahiti 193

Les deux cascades côte à côte sont impressionnantes.

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Quelques centaines de mètres plus loin, le long de la route principale se trouve un petit phénomène naturel, connu sous le nom du trou du souffleur.

2010-03-22 Tahiti 221

Comme l’explique sommairement le Lonely Planet, la forte houle est à l’origine du geyser qui jaillit de cette cavité creusée dans le basalte. Pour faire simple, dès qu’une grosse vague vient taper contre les rochers, l’eau qui passe sous la route ressort en un jet puissant. A couper le souffle ! :)

Il fait chaud et le tour est presque terminé. Nous faisons une halte à la plage de la Pointe Vénus pour se rafraîchir un peu.

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Et pour finir cette belle journée, nous allons voir le coucher du soleil tomber sur l’île de Moorea qui se trouve (toujours) en face de Tahiti.

2010-03-22 Tahiti 246

De retour à la maison, la soirée se passe tranquillement à discuter. Mais demain, aïe, le réveil sera tôt, très tôt, trop tôt. 5h15. Direction une autre carte postale…

PS : Merci pour vos commentaires qui ont réussi à combler notre absence !

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 10:01

2010-03-21 Papeete 016

Le 21/03/2010

Ce matin, c’est cool Raoul, on discute de nos futurs périples dans les îles avec Sandrine et Bernard. Tous les conseils sont pris avec plaisir ! Le midi, ils nous emmènent déjeuner au restaurant le Royal Tahitien.

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Dans un superbe jardin exotique et une vue sur une plage de sable noir, ce restaurant typique du Tahiti d’Antan, kitsch à souhait, nous a délecté les papilles, avec au menu tenez-vous bien : thon en sashimi, crevettes panées, nems, tartare de thon, salade tahitienne et des fruits/tarte coco maison ! Un délice.

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Pour faire passer tout ça, rien de tel qu’un bon bain de mer à la plage de la Pointe de Vénus et son phare, près de la ville de Mahina.

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Tout le monde s’est passé le mot pour ce beau dimanche. Un gros soleil, de belles vagues, le soleil est là et chauffe le sable noir. Les familles de Papeete ont pris place à l’ombre (quand il y en a) et surtout un peu partout.

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L’ambiance est bien sympa et l’eau un peu tiède au début parvient tout de même à nous rafraichir. Après un bon moment passé à papoter dans les vagues, nous repartons direction la maison pour accueillir les petites filles d’amis partis au théâtre.

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La soirée se passe aussi tranquillement que la journée, autour d’un barbecue et d’une bouteille de Syrah apportée de Nouvelle-Zélande. Demain, on nous prête une kangoo et nous partons à la découverte de l’île de Tahiti, tada !

2010-03-21 Papeete 032

PS : A partir du 23, nous partons dans les îles, la communication risque d’être difficile… Soyez patients ! :)

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 23:23

2010-03-20 Faa a 039

Le 21/03/2010… euh… le 20/03/2010

Et oui, aujourd’hui, nous quittons la Nouvelle Zélande pour rejoindre la Polynésie et faire un grand saut dans le temps. 23h de décalage horaire en reculant, soit juste un court passage dans le dimanche néo-zélandais pour revenir finalement au samedi après-midi tahitien !

La journée commence plutôt bien. Lever de bonne heure et de bonne humeur, nous partons sac à dos en position vers l’arrêt du bus qui doit nous conduire à l’aéroport. Quelques mètres plus loin, nous nous faisons accoster par un chauffeur de taxi finissant sa nuit et habitant à côté de l’aéroport. Le deal est bon : une course dans sa poche et une livraison rapide et moins chère pour nous. Ok ! :)

2010-03-20 Faa a 016

Le passage à l’aéroport nous réserve quelques surprises mais rien de bien grave et nous décollons (quasiment) dans les temps. L’avion est à moitié rempli, tant mieux, on a droit à un peu plus de place. 5h de vol soient un Sherlock Holmes chacun, la deuxième mi-temps d’All Blacks / Lions de 2005 et un Carter en feu pour le monsieur, et un documentaire-télé-réalité sur Philippe Starck pour la demoiselle.

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Un atterrissage en douceur plus tard, le lagon tout près, pas de doute, nous sommes bien à Tahiti.

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2010-03-20 Faa a 053

Nous sommes accueillis avec colliers de fleurs à l’appui par nos hôtes du jour, Sandrine et Bernard (Merciiii à eux et Merciiii Vincent !). La douche est rapide pour profiter pleinement du soleil couchant sur l’île de Moorea. Nous sommes en terrasse, un couple d’amis nous rejoint, il fait chaud, les cocktails passent sans encombre et nous sommes ravis.

2010-03-20 Faa a 076

La suite du voyage est bien dessinée et quasiment toute réservée. Cool ! Nous sommes en « vraies » vacances cette fois, rien à penser !

Le ciel en face de nous est magnifique, les bateaux au mouillage garnissent un paysage déjà digne d’un joli rêve. Le repas qui s’en suit est une belle mise en bouche pour la suite du périple : poke de thon (thon cru mariné avec algues, sésame, épices, piment…), tartare de korori (muscle de la nacre perlière) et salade-avocat, le tout accompagné de vins néo-zélandais et tahitien (oui, ça existe !)… que demander de plus ! :)

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